Etant donné les mesures prises dans le cadre de la pandémie de coronavirus, la majorité communale (LB-Ecolo) a dû prendre des mesures adéquates concernant la tenue du Conseil communal du 16 mars 2020. 

Composé au départ de 19 points (12 en séance publique et 7 à huis-clos), l’ordre du jour a été examiné suivant l’urgence. Après examen, il s’est avéré que 2 points devaient impérativement être votés avant la fin mars :

  • “Convention de Revitalisation Urbaine du site “Commscope” – Avenant 1 – Approbation” (point 4 de l’ordre du jour initial) (ndr : Il s’agit du nouveau quartier de logements en construction derrière le Carrefour Market de Seneffe, dont le promoteur est Equilis.)
  • Plan de cohésion sociale 2019 – Rapport financier – Approbation (point 8 de l’ordre du jour initial)

En effet, le vote de ces points était nécessaire pour obtenir des subsides importants, soit respectivement plus d’un million deux cents mille (1.200.000) euros pour le point 4 et de plus de soixante mille (60.000) euros pour le point 8.

Rappelons que la Commune de Seneffe est sous tutelle financière, à cause de la mauvaise gestion de la majorité sortante de 2012 (PS-CDH), qui n’avait pas dûment budgétisé des réductions d’impôts demandées par des entreprises seneffoises, notamment BASF, qui ont coûté au final 10 millions d’euros à la commune.

La Commune de Seneffe ne peut donc plus se permettre de renoncer à des subsides de cette ampleur.

Annuler le Conseil Communal, comme l’a demandé l’opposition? C’eût été un manque total de responsabilité politique envers la population!

Au final, pendant que les élus de la majorité se réunissaient pour sauver les finances seneffoises des erreurs du passé, dans le plus grand respect des mesures de distanciation sociale et de sécurité, l’opposition s’est offusquée… depuis la maison. 

 

La co-présidence Ecolo